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C’est devenu un pèlerinage incontournable pour les amateurs de décibels et de musiques extrêmes. Depuis sa création en 2006, le Hellfest Summer Open Air s’est imposé comme l’un des événements majeurs du paysage culturel français et européen, drainant chaque année des dizaines de milliers de festivaliers. Après avoir accueilli des légendes telles que Rammstein, Metallica ou encore Black Sabbath, et fort d’une édition 2025 marquée par la présence de poids lourds comme Linkin Park et Muse, le festival voit déjà plus loin. À vos agendas : les organisateurs ont officialisé le retour des festivités près de Nantes du jeudi 18 au dimanche 21 juin 2026.
Pour cette nouvelle édition, le Hellfest entend bien faire trembler de nouveau les terres de Clisson avec quatre jours de concerts intenses. La programmation, d’ores et déjà dévoilée, promet de ravir les puristes comme les néophytes avec la confirmation de 183 artistes. Fait notable, 85 groupes fouleront pour la première fois les scènes du festival, témoignant d’une volonté de renouvellement perpétuel. Les habitués retrouveront néanmoins leurs repères avec des têtes d’affiche emblématiques, au premier rang desquelles Iron Maiden, qui viendra célébrer un demi-siècle de carrière. Ils seront épaulés par d’autres piliers du genre tels qu’Alice Cooper, Deep Purple, Anthrax, ainsi que les énergiques The Offspring, Limp Bizkit et Papa Roach.
Entre légendes et nouvelle garde
Au-delà des monstres sacrés, l’affiche 2026 fait la part belle à la diversité des sous-genres, du punk au black metal en passant par le progressif. La relève est assurée par Bring Me The Horizon, fer de lance d’une génération moderne, accompagnés par les sensations du moment comme Bad Omens et Blood Incantation. Les amateurs de raretés apprécieront la présence de A Perfect Circle et Breaking Benjamin. La scène internationale sera également représentée par les Polonais de Behemoth, les Danois de Volbeat ou encore les Suédois de Cult of Luna, sans oublier le contingent français mené par l’humour décapant d’Ultra Vomit et l’expérimentalisme d’Igorrr.
L’effet grand écran dynamise les planches de Broadway
Loin des guitares saturées, un tout autre phénomène culturel agite actuellement l’industrie du spectacle vivant, prouvant que l’expérience « live » a de beaux jours devant elle. La sortie récente de l’adaptation cinématographique de « Wicked », portée par Ariana Grande et Cynthia Erivo, a provoqué une onde de choc bien au-delà des salles de cinéma. Contrairement aux craintes d’une possible cannibalisation du théâtre par le film, on assiste à l’effet inverse : une véritable ruée vers les billets pour voir l’œuvre originale sur scène.
Les données rapportées par Hellotickets sont sans appel : depuis la sortie du long-métrage, les ventes de billets pour le musical à Broadway (New York) et dans le West End (Londres) ont bondi de 82 %. Selon Jorge Diaz Largo, PDG de la plateforme, ces chiffres illustrent une tendance lourde du tourisme expérientiel où le contenu à l’écran ne concurrence pas l’événement, mais agit comme un puissant levier marketing. Le film a manifestement éveillé la curiosité d’un nouveau public désireux de vivre la magie du spectacle en chair et en os.
Une tarification sous haute tension
Cet engouement soudain a inévitablement une incidence sur les prix, particulièrement outre-Atlantique. À New York, la demande est telle que « Wicked » confirme son statut d’aimant touristique. Si les plus chanceux peuvent espérer décrocher des places entre 55 et 65 dollars via les loteries quotidiennes, l’accès aux meilleurs emplacements nécessite un budget conséquent, oscillant généralement entre 150 et 200 dollars, voire frôlant les 500 dollars lors des dates très prisées. La situation est plus nuancée à Londres, où l’éventail tarifaire reste plus large. Dans la capitale britannique, il est possible de trouver des billets dès 25 ou 30 livres sterling, bien que les tarifs grimpent jusqu’à 100 livres durant les week-ends et les périodes festives, rendant l’anticipation indispensable pour les spectateurs soucieux de leur budget.
